Ambition
Une stratégie claire :
Connecter l’innovation et l’entrepreneuriat en faveur de la décarbonation
La méthodologie MIT au coeur du Hainaut
Formée à la méthodologie REAP (Regional Entrepreneurship Acceleration Program) mise au point par le prestigieux MIT de Boston et ayant servi de modèle d’accompagnement d’environ 80 régions de par le monde, une équipe wallonne composée d’acteurs de l’industrie, de la recherche et de la finance en est revenue avec la conviction qu’appliquée à un territoire déterminé, cette méthodologie qui vise entre autres objectifs à concilier innovation et entrepreneuriat, détenait de réelles chances d’apporter une plus-value déterminante aux protagonistes du développement régional.
Partant d’un constat en vertu duquel la triple hélice classique (entreprises, universités, institutions) devait se compléter d’un double apport, l’entrepreneur et la finance, naissait un ‘pentagramme‘ dont les 5 piliers allaient construire un modèle d’écosystème de nature à doper leurs projets respectifs, nourris par l’innovation et favorisant la transition environnementale.
La clé: 5 parties prenantes
Pierre angulaire du fonctionnement d’un écosystème d’innovation, l’enclenchement d’une dynamique de coopération permanente entre cinq parties prenantes (‘stakeholders’ dans le modèle MIT).
Une posture d’entrepreneur.s connectés à des grandes entreprises (‘Corporates’) et des entités académiques (centres de recherches, universités et hautes écoles), soutenus par des institutions publiques et financés par du capital risque, telle est l’équation gagnante.
Tablant sur le postulat que plus les interactions entre les stakeholders seront puissantes et régulières, plus solides, innovants et pérennes seront les projets qui émaneront de la fertilisation de leurs idées, projets et initiatives.
Écosystème d’innovation
5 parties prenantes
Entrepreneurs
Universités
Capital à risque
Entités publiques
Grandes entreprises
Objectifs
Cleantech
Cleantech
Se conformant au prescrit de la méthodologie MIT REAP, l’inventaire des atouts régionaux permit de se focaliser sur plusieurs pans sectoriels, lesquels réunissaient sur le territoire Coeur du Hainaut l’ensemble des composantes du pentagramme MIT, i.e. la recherche, les entrepreneurs, les financiers, les institutions publiques et les corporates. Les matériaux circulaires, l’énergie et la data ont ainsi été privilégiés, dans une approche conjointe afin de maximiser les effets de partenariats, réseaux et maillages, gardant à l’esprit que ces trois secteurs avaient régulièrement partie liée sur les plans technologique et économique notamment.
2 secteurs pilotes
L’approche écosystémique que représente H4C, au-delà des trois pans sectoriels fondant la base de sa raison d’être, sera appliquée à deux secteurs pilotes, la logistique et l’agro-alimentaire, en raison non seulement de leurs poids respectifs en termes d’emplois et de création de richesses mais aussi par le recours de ces deux secteurs aux processus énergétiques et de digitalisation.
La mise en avant de ces deux secteurs n’augure en rien de l’exclusion d’autres secteurs dans un avenir proche, que du contraire. Dès que parfaitement huilée, la réflexion et les outils de H4C se mettront au service de secteurs qui en démontreront le besoin.
Un impact sur le terrain
L’écosystème H4C pulse sur l’ensemble du territoire Coeur du Hainaut, nourri d’incessants allers et retours entre ses points d’ancrage à l’est et l’ouest du territoire. C’est ainsi que le Campus d’Innovation et Entrepreneuriat INITIALIS, considéré comme le berceau de la démarche car il y regroupe les 5 stakeholders originels alimente et se nourrit des projets des 9 sites d’innovation pilotes (SIP) disséminés sur l’intégralité de la région.
Ces SIP déploieront leurs premiers projets sur les sites de Feluy avec le projet M2M, de Manage Nord avec le lancement par IDEA du Parc d’Activité Agro-Alimentaire et de Garocentre-Duferco Wallonie.